15/07/2008

Vegemite à Brest 2008: plein les mirettes!


Avoir Brest 2008 à sa porte est une chance que "Vegemite" a saisi à sa juste valeur.
C'est un rassemblement de plus de 2000 voiliers en rade pendant une semaine qui sortent, se montrent et se font admirer. Bien sûr l'accent est mis sur les anciens voiliers, les voiliers de traditions, ceux qu'on ne voit que dans les grandes occasions. Ne croyez pas qu'il n'y en a que pour les plus gros, des barques restaurées avec passion dont les vernis brillent au soleil (même timide ces temps ci...). Vous trouverez des articles dans la presse parfaitement complets sur le sujet, je m'étendrais juste sur le fait que voir naviguer, des côtres, goëlettes, sinagot, tartanes, coquilliers, canot', toutes la gamme des "Pen Duick" (sauf le IV, vous vous rappelez que Colas l'a perdu et lui avec) Joshua, des trimarans (plus ou moins rapides), des monos à la pelle (Foncia, Poujoulat et consorts), sans compter des dériveurs hors d'age.
"Vegemite" s'en est donné à coeur joie de suivre ces fringants voiliers (certains plus fringants que voiliers).
Le monde maritime ne se résume pas seulement à la Coupe de l'América ou la Transat Jacques Vabre, là nous avions tous les styles sous la main sous leurs plus beaux jours. C'est une chance de taille!
Il y avait également une atmosphère de détente, de fête qu'on ne pouvait pas manquer. Nous ne sommes pas allés traîner dans les bistrots le soir sur le port, mais il paraît qu'on ne buvait pas que du lait dans le quartier!
Chaque bateau semblait à sa place dans la rade, aucun ne semblait vouloir écraser l'autre tant chacun était différent. Un point commun à tous: ils donnaient l'impression d'être bien, contents d'être là!
Je me suis senti privilégié de pouvoir admirer cette diversité, alors j'y suis retourné plusieurs jours de rang, et chaque jour la même sensation!
Christy et les enfants sont venus dimanche, avec déjeuner à bord et tout!
Le vent contraire, le courant contraire en sortant du port, faiblards cependant, alors on s'offre un déjeuner à table sous voile (un peu comme sur les yachts de luxe).
Le temps de bien manger, de prendre son temps, ça se relève un peu et le spectacle commence: des bateaux tous les mètres, qui se croisent se doublent, les yeux s'écarquillent, on s'approche tout près de Foncia qui sort du port sous voile, Mich nous salue avec un grand sourire, le roi n'était pas le cousin d'Oliver!
Evidemment, même tribord amure, même en faisant attention on n'est pas à l'abri du blaireau. Nous l'avons rencontré le blaireau, naviguant babord amure assis pépère dans son fauteuil à la barre à roue de son Fifty, avec maman et invités dans le cockpit impassibles devant la collision quasi inévitable qui les attendaient. Heureusement pour eux (parce que le Challenger est TRES pointu), je les ai vu au tout dernier moment, juste le temps d'envoyer la barre sous le vent (en jurant comme un charretier... je sais pas, j'ai l'impression ce faisant que le bateau tourne plus vite...), d'éviter le contact (ce connard pourrait me faire procès!) et nous reprenons notre route comme si cette pirouette (360° pour les puristes) n'avait jamais existé.
Plus tard, nous décidons de rentrer sous spi, les enfants à la manoeuvre (voir vidéo).
Contents de rentrer, et contents de cette exceptionelle journée.
Toutes les photos ici.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Good post.

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